L’étiquetage consiste en affirmer au préalable que l’interlocuteur possède une qualité (responsabilité, intelligence, soin, etc.) liée à la requête qu’on lui fera ensuite. Joule et Beauvois racontent cette expérience de Strenta et Dejonc : « Sur la base d’un prétendu test de personnalité qu’elles venaient juste de passer, on disait à certaines personnes que leurs réponses étaient celles de vraiment gentil et bienveillant (étiquetage prosocial) on disait à d’autres qu’elles avaient fait preuve d’une grande intelligence (étiquetage positif mais non pertinent). Rien n’était dit aux personnes composant le groupe contrôle. Quelques minutes plus tard, quelqu’un laissait choir un paquet de cartes. Allaient-elles ou non intervenir ? Seules les personnes ayant fait l’objet d’un étiquetage prosocial furent plus nombreuses que celles du groupe contrôle à se montrer serviables. »
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